Église trappiste, église cistercienne Notre-Dame de Bonne Espérance, dite église de l'abbaye de la Trappe

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Échourgnac

Église abbatiale située au nord de la ferme de Biscaye, où s'étaient premièrement installés les moines trappistes. Elle est bâtie entre 1868 et 1875. Selon les moniales cisterciennes qui vivent à la Trappe, "au 19e siècle, lors de [s]a construction, les moines voulaient l'orienter différemment, mais la voûte s'était effondrée, conduisant à changer l'orientation de l'église et à diminuer sa largeur". Le clocher aurait subi un incendie en 1939.

En 2015, l'édifice a été restauré par l'architecte Philippe Rousselot et plusieurs artistes contemporains se sont associés à cette démarche (vitraux, mobilier liturgique, stalles).

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Secondaire : 20e siècle

Située dans la partie publique de l'abbaye de la Trappe, l'église abbatiale occupe une aile entière du monastère au nord et fait écran à la partie privée, aujourd'hui réservée aux sœurs et où se trouve le cloître.

L'édifice n'est pas orienté vers le levant mais vers l'ouest. Son plan est simple : la nef longue et étroite, du fait de la présence d'argile en sous-sol, est précédée d'une travée d'avant-nef, flanquée d'une chapelle à l'est et s'ouvre sur un chevet polygonal. Les bas-côtés n'ont pas été achevés mais il en subsiste les amorces. L'église semble édifiée essentiellement en brique (l'enduit empêche la lecture de l'ensemble des matériaux de construction). Les chaînages d'angle sont en pierre de taille. Quant aux contreforts, ils sont construits en brique. Ce matériau a également été employé à la réalisation de l'encadrement des baies et des voussures du portail, en alternance avec la pierre de taille. L'édifice religieux est couvert par un toit à longs pans et une croupe polygonale protégés par de l'ardoise ; le pignon oriental est découvert. La dernière travée de la nef porte le clocher de plan carré à égout retroussé.

La façade occidentale est percée d'un portail en arc brisé encadré par deux oculus. Une baie géminée haute et étroite la surmonte. Le pignon est orné d'une niche dans laquelle se tient la statue d'une Vierge à l'enfant ; cette dernière est entourée de deux étroites ouvertures. Le pignon est couronné d'une croix en pierre.

La nef unique à cinq travées et le chevet (3 travées) sont voûtés d'ogives. Des stalles se tiennent dans les quatrième et cinquième travées depuis l'est. Le sol a été restauré en 2015 en pierre de Mauzens (calcaire du Crétacé) ; l'autel est fait d'un calcaire blanc à grain très fin (pierre du Bois des Lens, Gard).

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Matériau du gros oeuvre : brique

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise
Plans

plan allongé

Couvrements
  1. voûte d'ogives
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon découvert

  2. Partie de toit : croupe polygonale

  3. Type de couverture : flèche en maçonnerie

    Forme de la couverture : flèche carrée

Décors/Technique
  1. vitrail
  2. sculpture
  3. fonderie
Décors/Représentation

Précision sur la représentation :

Plusieurs artistes contemporains et artisans ont participé à la restauration de l'église, effectuée en 2015 : vitraux sobres de l'artiste belge Josst Caen, mobilier liturgique d'Anne Bernot (ambon, tabernacle et croix en bronze doré sur support en acier), stalles du chevet de Philippe Glemet, ébéniste de Périgueux.

Dans la niche du pignon oriental se tient une statue de la Vierge à l'Enfant, couronnée. Elle tient un lys de la main droite et porte l'Enfant Jésus de l'autre, lui-même porteur d'un globe.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Échourgnac

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Abbaye de la Trappe

Cadastre: 1958 C3 267

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...